Appel à manifestation d’intérêt pour les communes : Projet d’installation de panneaux photovoltaïques et de stations CNG slowfill

12 mai 2021

Les intercommunales CENEO, IDEA, IDETA, IGRETEC ont créé NEOVIA, la société énergétique territoriale, pour accompagner les communes dans la mise en œuvre de leurs projets d’énergie renouvelable.  

Vous êtes une commune affiliée à CENEO ?

Vous souhaitez des avancées rapides et concrètes de votre PAEDC ?

Vous souhaitez donner un coup de boost à votre projet de transition énergétique ?  

NEOVIA finance l’investissement et en assure, à long terme, l’exploitation et la maintenance pour compte des Communes.  

Un 1er projet vient d’être lancé par NEOVIA : l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics et de stations CNG slowfill à l’attention exclusive des véhicules communaux. 

Les communes intéressées peuvent faire parvenir leurs dossiers pour le 30 juin 2021 au plus tard.

Plus d’infos :

Contacts :

L’IPFH devient CENEO !

3 mars 2021

Découvrez dans cette vidéo les raisons du changement de nom de l’Intercommunale Pure de Financement du Hainaut (IPFH) en CENEO.

IPFH et Fluxys unissent leurs forces pour développer des projets de transition énergétique en province du Hainaut

17 février 2021

(Charleroi), le 17 février 2021 – L’intercommunale hennuyère IPFH a conclu un accord de collaboration avec l’entreprise d’infrastructures gazières Fluxys. Une manière très concrète pour les deux acteurs de contribuer à la transition vers un continent neutre en carbone d’ici 2050, comme l’ambitionne l’Union européenne.

Acteurs de la transition énergétique

L’accord de collaboration signé entre l’IPFH et Fluxys vise à étudier des pistes de développement conjointes des infrastructures dans le but de faire avancer la transition énergétique. À cet effet, un comité de pilotage IPFH/Fluxys a été mis en place afin d’évaluer les projets qui seront proposés.

Agir sur deux voies parallèles

Dans un premier temps, les partenaires visent à la mise en place d’une infrastructure de gaz naturel liquéfié (GNL) à petite échelle en Wallonie pour le transport routier et le transport fluvial, en pleine croissance depuis plusieurs années. L’utilisation du GNL aura un impact positif immédiat en raison de son profil d’émissions favorable par rapport aux autres énergies fossiles, tant en termes d’émissions de gaz à effet de serre que de polluants atmosphériques.

Parallèlement, IPFH et Fluxys examineront le remplacement progressif du gaz naturel par les gaz neutres en carbone (biométhane, bio-CNG et bio-LNG) afin de réduire plus avant l’impact carbone. Comme Fluxys travaille à la transformation de son infrastructure pour que celle-ci permette aussi le transport d’hydrogène vert, les partenaires veilleront à l’intégration progressive de ce vecteur énergétique dans les projets concernés par leur accord.

Des projets d’énergie renouvelable pour le Hainaut

Investir dans la filière (bio)GNL en province du Hainaut fait partie des objectifs du Plan stratégique 2020-2022 de l’IPFH. Celle-ci a en effet la volonté de continuer à s’inscrire comme initiateur de projets d’énergie renouvelable à l’échelle de la province.
De son côté, Fluxys se félicite de contribuer au verdissement du transport tant routier que maritime en Wallonie et d’avancer résolument avec IPFH sur le chemin de la transition énergétique qui est au coeur de sa stratégie.

IPFH prend en charge le coût de financement des luminaires LED pour ses communes associées pour un montant global de 70 mios €.

3 février 2021

Charleroi, le 03/02/2021 – D’ici 2030, l’ensemble du parc d’éclairage wallon sera remplacé par des sources moins énergivores et technologiquement plus efficaces. En tant qu’outil de financement des communes et acteur de la transition énergétique, IPFH proposera à ses associés communaux de prendre en charge le coût du financement de cette opération.

455.000 points lumineux seront équipés pour 2030 par des luminaires LED sur le territoire couvert par ORES. Ce vaste projet baptisé e-LUMin entraînera une économie d’énergie estimée à 65%. Une partie importante des coûts de remplacement est couverte par une obligation de service public. Mais pour les luminaires non couverts par cette obligation, le financement est soit entièrement à charge des communes, soit préfinancé par ORES avec un remboursement de ces travaux sur 15 ans.

En tant qu’outil de financement des communes, IPFH a, entre autres, pour mission de proposer à ses associés communaux de prendre en charge le financement de ce type d’opération. L’intercommunale a donc étudié la possibilité et la faisabilité légale de proposer un financement à taux 0% à ses communes pour le remplacement de l’éclairage public par du LED.

IPFH, partenaire financier des communes et acteur de la transition énergétique

En tant que premier actionnaire de l’intercommunale ORES Assets et en sa qualité d’intercommunale pure de financement, l’IPFH veut soutenir ses 57 villes et communes associées dans leur transition énergétique. L’intercommunale propose donc, sans obligation, à ses communes de financer les travaux pour le compte de celles-ci. IPFH assumera la charge financière liée aux emprunts.

Selon les hypothèses retenues et le plan d’investissements d’ORES sur le parc d’éclairage public des communes issues du territoire couvert par IPFH, l’ensemble des communes remboursera pendant 12 ans, par phase d’emprunt un montant annuel inférieur aux nouvelles économies d’énergie attendues.

Les avantages pour les communes sont donc multiples : l’accès au taux 0%, une durée faible d’emprunt, un montant à rembourser couvert par les économies réalisées. Loïc D’Haeyer, président du Conseil d’administration IPFH : « Grâce à l’excellente collaboration entre IPFH et ORES Assets, le Conseil d’administration a validé à l’unanimité ce modèle de financement aux conditions très avantageuses pour nos communes. ORES intègrera cette possibilité de préfinancement offerte par IPFH dans chaque dossier de projet transmis aux communes. »

Projet ZELDA : 6.300 Entreprises Potentiellement Concernées Par Les Communautés D’énergie Renouvelable Dans Les Parcs D’activités économiques Wallons

17 septembre 2020

(Charleroi, 17 septembre 2020) – Soutenu par les Agences de Développement Territorial1 wallonnes, coordonné par l’Intercommunale Pure de Financement du Hainaut2 (IPFH) et réalisé avec la collaboration de l’UMONS et des gestionnaires de réseau (ORES et RESA), le projet ZELDA a pour objectif de soutenir la création de communautés d’énergie renouvelable dans les parcs d’activités économiques wallons. Les résultats prometteurs de la phase 1 du projet ont été présentés aujourd’hui à quelque 200 entreprises et au Ministre wallon de l’Énergie, Philippe HENRY.

Réduire la facture d’électricité et s’engager en faveur de la transition énergétique Les dépenses énergétiques représentent aujourd’hui des postes de coûts de plus en plus importants pour les entreprises wallonnes et ce, quelle que soit leur taille (grandes entreprises, PME et TPE). Fortes de ce constat, les Agences de Développement Territorial wallonnes, sous la structure faîtière de Wallonie Développement, ont décidé de mener une réflexion commune sur cette problématique.

C’est ainsi que le projet ZELDA – Zonings à Énergie Locale et Durable – a été lancé en 2018. Son objectif ? Étudier la faisabilité de l’installation de communautés d’énergie renouvelable (CER) sur les parcs d’activités économiques (PAE) wallons, afin de diminuer les charges énergétiques des entreprises-membres et de contribuer à la transition énergétique. Le principe d’une CER repose à l’échelle d’un parc d’activités économiques sur un partage d’énergie renouvelable entre des producteurs d’énergie verte produite localement, d’une part, et des entreprises consommatrices, d’autre part, dans une logique d’autoconsommation collective.

ZELDA I : Une méthodologie qui fonctionne

Le projet ZELDA visait à réaliser une simulation des bénéfices potentiels pour l’ensemble des entreprises implantées au sein de 56 parcs d’activités économiques répartis sur toute la Wallonie et caractérisés par le projet. L’ambition du projet reposait sur la démonstration des avantages d’une auto-consommation collective, locale et durable pour les entreprises inscrites dans ces communautés d’énergie renouvelable (CER). Pour les entreprises ne disposant pas de données précises de consommation, un outil générateur de profils a été spécialement développé par l’UMONS, avec le soutien de la Wallonie. Les conclusions sont aujourd’hui très prometteuses.

« L’expérience-pilote, menée sur le parc d’activités économiques de Tournai Ouest, a pu démontrer, par exemple, qu’un tarif préférentiel peut être appliqué, en lieu et place du tarif normal, avec au final, une diminution effective de la facture pour les entreprises faisant partie d’une communauté d’énergie renouvelable », souligne Olivier Bontems, Directeur Participations & Energie chez IDETA et coordinateur du projet ZELDA pour IPFH.

« Grâce au recueil et au traitement de ces informations, il a pu être établi que la mise en oeuvre de ces communautés est bénéfique pour tous dès lors qu’elle permet une réduction de la facture finale d’électricité des entreprises, mais aussi une meilleure intégration des nouvelles unités de production d’électricité verte sur le réseau de distribution (ORES ou RESA) et un maintien de ce réseau public comme élément central de la relation entre ces productions décentralisées d’énergie renouvelable et les clients », ajoute Loïc D’Haeyer, Président d’IPFH.

ZELDA II : 6.300 entreprises potentiellement concernées à l’horizon 2021 par une participation à une communauté d’énergie renouvelable

« Stimuler le développement de moyens de production d’énergie renouvelable, agir sur la compétitivité énergétique des entreprises, renforcer l’attractivité de nos PAE, le tout dans une logique de conservation d’une contribution solidaire à l’entretien du réseau de distribution sont les objectifs recherchés par les Agences de Développement Territorial dans le développement de ces CER » explique Caroline Decamps, Présidente de Wallonie Développement.

Les Agences de Développement Territorial, grâce au projet ZELDA, ont établi une méthodologie qui fonctionne pour confirmer la faisabilité et l’intérêt des CER au sein des PAE wallons. « Cette démarche nous a permis de confirmer la pertinence des communautés d’énergie renouvelable pour agir sur la compétitivité des entreprises participantes. L’existence d’une CER nous semble également être un facteur d’attractivité des parcs d’activités économiques. Dans une 2è phase du projet, il s’agira de déployer et de décliner le concept de manière concrète au sein des PAE au travers d’une démarche participative et inclusive avec les entreprises » complète Caroline Decamps.

C’est pourquoi 16 parcs d’activités économiques supplémentaires se joindront à l’exercice du projet ZELDA II, faisant passer le périmètre de l’étude de 56 à 72 parcs. Dans cette deuxième phase du projet, la méthodologie ZELDA sera en effet appliquée également à la Province de Liège, dans des PAE mis en oeuvre par la SPI. Ce qui portera le nombre d’entreprises potentiellement concernées par les bénéfices des communautés d’énergie renouvelable à 6.300 en Wallonie.

Pour participer à une Communauté d’Énergie Renouvelable, le compteur intelligent est nécessaire. Si aujourd’hui les entreprises raccordées en Moyenne Tension disposent d’un compteur compatible, ce n’est pas le cas des PME et des TPE reliées au réseau public en Basse Tension. Au travers de ZELDA, il est important pour les Agences de Développement Territorial que le processus d’engagement des entreprises en PAE puisse être inclusif. « Si pour les ‘petits consommateurs’, la charge que représente la facture d’électricité peut paraitre anecdotique, ce sont toutefois eux qui pourront profiter le plus des avantages d’une opération d’autoconsommation collective en PAE » souligne Olivier Bontems. Notre objectif sera donc, dans la suite envisagée au projet ZELDA, de développer les outils de planification énergétique qui permettront de favoriser la consommation locale de l’électricité verte produite localement, par toutes les entreprises volontaires du PAE.

« Les initiatives comme le projet ZELDA sont au coeur de la politique de transition énergétique de la Wallonie et offrent de nouvelles possibilités de bénéficier d’une énergie propre, durable, locale et à moindre coût pour les entreprises », appuie le Ministre de l’Énergie, Philippe Henry.

L’objectif pour les Agences de Développement Territorial est de disposer, à l’horizon 2022, de 29 CER activables au sein des parcs d’activités économiques. Ce sera l’objectif du projet ZELDA³ porté par les huit Agences de Développement Territorial, en partenariat avec UMONS.

Approche transversale

Pour ce projet spécifique, la volonté des huit Agences de Développement Territorial fédérées sous Wallonie Développement reste de travailler de manière globale et intégrée au niveau du territoire wallon. C’est pourquoi la coordination générale du projet a été attribuée à IPFH tandis que l’UMONS en assure la coordination scientifique.

Projet Zelda

17 septembre 2020

Découvrez dans cette vidéo tous les tenants et aboutissants de l’étude Zelda dont le but était de quantifier l’impact économique du développement et de la généralisation des communautés d’énergies renouvelables sur les parcs d’activités économiques.

Conclusion du voyage d’études

1 février 2020

Découvrez dans cette vidéos les conclusions du voyage d’études de CENEO qui s’est déroulé du 3 au 5 février 2020. Trois jours de visites diverses et variées qui ont permis de découvrir de nouvelles pistes d’investissements au niveau de l’énergie renouvelable.

Découvrez les quatre autres vidéos du voyage d’étude sur notre chaîne Youtube.